Se loger au Luxembourg devient trop cher
12 juillet 2012
Un manque d'efficacité de la politique du logement, évoqué par les députés du Luxembourg.
Se loger au Luxembourg et dans sa banlieue devient de plus en plus cher. Il faut de gros moyens. Malgré l'annonce de paquet logement et des aides de l'état, les actes ne suivent pas toujours et les prix montent en flèche.
Les conséquences de cette difficulté au logement sont que depuis plusieurs années, la population luxembourgeoise part en périphérie de la capitale. De plus, de nombreux logements « vides » existent. Ce qui fait que la capitale se vide petit à petit et la spéculation continue. Les solutions pourraient être une taxe progressive à l'année, ainsi que prendre en compte les restrictions quant à la propriété privée.
L'évolution du coût du logement reste supérieur à celui de la consommation des ménages, les plus touchés étant près d'un tiers de la population dont les revenus ne dépassent pas les 3.000€.
La population du Grand-Duché étant toujours en augmentation, près de 26.000 logements sociaux manqueraient à Luxembourg. Selon les députés, le réel problème serait le prix des terrains et non celui de la construction, qui est beaucoup trop élevé et qui ne cesse d'augmenter. « La moyenne des prix des terrains à bâtir est fortement biaisée par les zones urbanisées, où ces terrains se font rares »
La difficulté à trouver un logement provient du fait que lorsque vous voulez louer un bien immobilier, on vous demande de signer un bail de 2 ou 3 ans avec des pénalités si vous le résiliez. Ce qui est un énorme risque pour des personnes qui n'ont pas la garantie de l'emploi. Le prix du logement est donc devenu décisif.
Pour stimuler la construction de logements, l'État a instaure la création et la rénovation d'un logement au taux super réduit de 3%, à condition qu'il soit affecté à des fins d'habitation principale, soit directement par le propriétaire, soit indirectement par le locataire.
Claude Meisch, président du DP, veut « une politique qui assure un vrai pouvoir d'achat en agissant sur le coût du logement et en évitant l'inflation par une indexation des salaires qui inclut les produits pétroliers ou qui serait versée deux fois en 2012 ». Il ne s'agit en aucun cas d'augmenter la TVA, ce qui affecterait les plus démuni.
Pour ce faire, les communes vont persévérer et s'impliquer d'avantage dans la politique de logement grâce à l'acquisition de terrains et la concrétisation de projets de construction.
La rédaction
Se loger au Luxembourg et dans sa banlieue devient de plus en plus cher. Il faut de gros moyens. Malgré l'annonce de paquet logement et des aides de l'état, les actes ne suivent pas toujours et les prix montent en flèche.
Les conséquences de cette difficulté au logement sont que depuis plusieurs années, la population luxembourgeoise part en périphérie de la capitale. De plus, de nombreux logements « vides » existent. Ce qui fait que la capitale se vide petit à petit et la spéculation continue. Les solutions pourraient être une taxe progressive à l'année, ainsi que prendre en compte les restrictions quant à la propriété privée.
L'évolution du coût du logement reste supérieur à celui de la consommation des ménages, les plus touchés étant près d'un tiers de la population dont les revenus ne dépassent pas les 3.000€.
La population du Grand-Duché étant toujours en augmentation, près de 26.000 logements sociaux manqueraient à Luxembourg. Selon les députés, le réel problème serait le prix des terrains et non celui de la construction, qui est beaucoup trop élevé et qui ne cesse d'augmenter. « La moyenne des prix des terrains à bâtir est fortement biaisée par les zones urbanisées, où ces terrains se font rares »
La difficulté à trouver un logement provient du fait que lorsque vous voulez louer un bien immobilier, on vous demande de signer un bail de 2 ou 3 ans avec des pénalités si vous le résiliez. Ce qui est un énorme risque pour des personnes qui n'ont pas la garantie de l'emploi. Le prix du logement est donc devenu décisif.
Pour stimuler la construction de logements, l'État a instaure la création et la rénovation d'un logement au taux super réduit de 3%, à condition qu'il soit affecté à des fins d'habitation principale, soit directement par le propriétaire, soit indirectement par le locataire.
Claude Meisch, président du DP, veut « une politique qui assure un vrai pouvoir d'achat en agissant sur le coût du logement et en évitant l'inflation par une indexation des salaires qui inclut les produits pétroliers ou qui serait versée deux fois en 2012 ». Il ne s'agit en aucun cas d'augmenter la TVA, ce qui affecterait les plus démuni.
Pour ce faire, les communes vont persévérer et s'impliquer d'avantage dans la politique de logement grâce à l'acquisition de terrains et la concrétisation de projets de construction.
La rédaction