Quelques conseils pour faire des économies d'énergie avec le Certificat de Performance Energétique
Par Neoconsulting
Économies de chauffage :
- La nuit, fermez les volets et/ou tirez les rideaux dans chaque pièce.
- Pour ne pas nuire à la bonne diffusion de la chaleur, évitez de mettre des meubles devant les émetteurs de chaleur (radiateurs, convecteurs,...).
- Pensez à réguler et à programmer pour garder la température à
une valeur constante. Si vous possédez un thermostat, réglez-le à
19°C. La programmation permet quant à elle de faire évoluer la température choisie en fonction des besoins et de l'occupation de l'habitation. Il est aussi conseillé de couper le chauffage lorsque les pièces sont inoccupées ou lorsque les besoins sont limités (absence...). Durant des absences courtes et pour assurer une remontée rapide de la température, il est possible de régler un contrôle de la température réduite à environ 3 / 4 degrés inférieurs à la température de confort. En cas d'absence prolongée, il est recommandé de régler une température "hors gel" (environ 8°C). C'est le programmateur qui garantit cette fonction.
- Un degré en moins sur le chauffage c'est 5 à 10 % d'énergie économisée.
- Quand vous ouvrez les fenêtres, n'oubliez pas d'éteindre le chauffage.
Économies d'Eau Chaude Sanitaire (E.C.S.)
- Privilégiez les mitigeurs thermostatiques aux mélangeurs.
- Pensez à arrêter le chauffe-eau lorsque vous êtes absent pour une longue durée ainsi les pertes inutiles
seront limitées.
L'aération
Dans le cas où votre habitation fonctionne en ventilation naturelle :
- Pour éviter la dégradation du bâtiment par l'humidité et pour renouveler l'air intérieur, pensez à bien aérer.
- Aérez quotidiennement votre habitation en ouvrant les fenêtres en grand un court laps de temps. Nettoyez
régulièrement les grilles d'entrée d'air et les bouches d'extraction.
- N'obstruez pas les entrées d'air, vous risquez de mettre votre santé en danger. Faites appel à un professionnel si celles-ci vous dérangent.
Dans le cas où votre logement fonctionne avec une Ventilation Mécanique Contrôlée (V.M.C.) :
Le confort d'été
- Créez un courant d'air en ouvrant les fenêtres la nuit pour rafraîchir.
- Pour limiter l'entrée de la chaleur le jour dans l'habitation, fermez stores et volets.
L'éclairage :
- Dépoussiérez les lampes et luminaires (abat-jour, vasques...) : la poussière peut leur faire perdre jusqu'à 40 % de leur efficacité.
- Pensez aux lampes basse consommation (fluorescentes ou fluocompactes).
- Essayez d'éviter les lampes gourmandes en énergie telles que les lampes à incandescence ou les lampes halogènes.
Audiovisuel / Bureautique :
- Préférez les appareils de classe A ou supérieure (A+, A++,...)
- En mode veille, les appareils font quand même grimper la facture d'électricité : pensez à éteindre ou débrancher ceux qui ne fonctionnent que quelques heures par jour (téléviseurs, magnétoscopes,...)
Solution d'économies sur l'éclairage
L'éclairage est assuré en grande partie par des lampes à incandescence. Ce ne sont pas les lampes les plus efficaces, elles peuvent être remplacées en général par des lampes basse consommation.
Ces améliorations représentent un investissement faible, mais ont un potentiel d'économie relativement important mais difficile à estimer.
Mise en place d'un récupérateur d'eau de pluie
En fonction de la surface de toiture disponible, il peut être envisagé d'installer une cuve de récupération d'eau de pluie qui servira à alimenter en particulier les sanitaires et le lave linge.
Cela nécessite la mise en place d'un second réseau puisqu'il n'est pas possible de mélanger l'eau de pluie et l'eau de ville pour des raisons sanitaires.
La cuve est alimentée à la fois par l'eau de pluie mais aussi par le réseau d'eau potable. En effet, lorsque le taux de remplissage de la cuve est trop bas, celle-ci est remplie à partir du réseau d'eau potable. Lorsque la cuve atteint son remplissage maximum, le surplus est évacué par le trop plein.
NB : il est nécessaire de s'assurer qu'aucun réseau ne passe à cet endroit (gaz, électricité, eau usées,...)
Installation d'une pompe à chaleur
Détails de la solution : Cette solution propose le remplacement de la chaudière par une pompe à chaleur. L'eau chaude sanitaire sera préchauffée par la pompe à chaleur. La résistance électrique du ballon fera le complément.
La puissance à installer est calculée pour une température extérieure de – 15°C. Cette puissance n'est nécessaire que quelques semaines par an. Le reste de l'année une Pompe à chaleur dimensionnée à 100% de la puissance à installer fonctionnerait à mi-régime donc avec un rendement dégradé. C'est pourquoi afin d'utiliser au mieux la performance du système on dimensionne la pompe à chaleur à 80% de la puissance à installer avec un appoint de 20%.
Installation d'un chauffe-eau solaire
Description de la solution : La mise en place de capteur solaire permettrait de réduire les consommations énergétiques. L'implantation des capteurs doit être réalisée sur une surface bien orientée (sud +/- 45° au maximum) et sans obstacle (masque solaire) majeur.
Pour éviter les risques de surchauffe et de dégradation de matériel, la surface de capteurs solaires doit être déterminée à partir de la période la moins « consommatrice » en eau chaude.
Installation d'un puits canadien et d'une VMC double flux
L'air neuf extérieur circule, grâce à un ventilateur, dans des canalisations enterrées à 1,5 à 2 m de profondeur avant d'être insufflé dans le bâtiment
.
En hiver, l'air se réchauffe au contact du sol pour atteindre une température hors-gel, les besoins de chauffage liés au renouvellement d'air des locaux sont alors limités et le maintien hors-gel du bâtiment peut être assuré.
En été, l'air extérieur profite de la fraîcheur du sol pour se refroidir et arriver dans le bâtiment durant la journée à une température située entre 15 et 22°C.
Pendant l'intersaison, un by-pass vient court-circuiter le puits lorsque les températures de confort sont atteintes. La vitesse de l'air dans les tuyaux est de 1 à 2 m/s et ne dépassera jamais les 3,5 m/s. En hiver, on renouvellera l'air de la maison toutes les deux heures. Le volume de la maison varie en fonction de sa surface habitable et sa hauteur de 300 à 500 m3.
En été, on veillera à avoir un débit plus important de l'ordre de 600 m3/h de manière à pouvoir sur-ventiler et rafraîchir le logement.
Dans le cas d'une VMC double flux, l'air sera préchauffé en hiver. Il n'est donc pas nécessaire d'utiliser un dégivreur. En été, le passage de l'air dans le puits canadien rafraîchira l'air avant de le distribuer dans la maison.
L'air neuf sera prélevé par l'intermédiaire de la bouche située à l'extérieur pour passer dans le puits canadien puis au travers de l'échangeur de chaleur de la VMC avant d'être distribué dans les pièces de vie. L'air vicié est ensuite extrait des pièces humides par un ventilateur d'extraction puis envoyé dans le caisson de l'échangeur, celui-ci récupèrera 70 à 90% de la chaleur avant de la rejeter à l'extérieur. En été, le puits canadien rafraîchira l'air lors de son passage dans les tuyaux placés dans le sol. L'échangeur de la VMC double flux sera court- circuité de manière à ce que l'air chaud extrait de la maison ne réchauffe pas l'air entrant.
www.neoconsulting.lu