Fin mars, le parti populaire chrétien-social remarquait haut et fort que la situation immobilière au Luxembourg devenait réellement préoccupante. D’autant qu’avec les prévisions de populations attendues ces prochaines années, le Luxembourg aujourd’hui propose trop peu de logements pour accueillir tout le monde.

Une commission parlementaire spéciale a étudié la question, notamment en souhaitant équilibrer l’offre et la demande dans le but de ralentir la flambée des prix.

Mais le retard est énorme. On prévoyait la création de 6.500 logements en 2010 mais seuls 2.600 sont effectivement sortis de terre. Dès lors, le retard ne peut que se cumuler d’année en année.

Et malgré une augmentation de 40% des logements construits sur les 3 dernières années, les prix n’ont pas cessé d’augmenter. Et temps que l’offre restera inférieure à la demande, ce n’est pas prêt de changer.

Le président de la commission spéciale du logement a demandé que les procédures soient simplifiées pour la création de logements dans le secteur privé, le but étant de construire plus rapidement. Depuis le 1er avril, la loi Omnibus doit permettre d’accélérer le processus.

Mais certains députés ne finissent pas de grincer des dents et pointent du doigt l’Etat luxembourgeois qu’ils jugent trop laxistes et trop passifs face à cette pénurie de logements et à la situation immobilière du Grand-Duché.

Que faire des jeunes générations qui cherchent ou qui vont chercher à s’installer au Luxembourg ? Que faire face à ce million d’habitants attendus à l’horizon 2.030 ? Pour réussir à accueillir tout le monde sans élever le coût de la vie, les efforts doivent commencer dès maintenant.


Autres articles récents :
L’épargne-logement plus stricte depuis la réforme fiscale
Tour d’horizon des systèmes de chauffage avec Buderus
8ème édition du salon Urban Living de Differdange