A partir du 1er janvier 2011 le gouvernement a adopté des mesures visant à assainir et à maintenir en équilibre les finances publiques:
- l'introduction d'un „impot de crise“ de 0,8 % appliqué à tous les revenus (rémunérations; loyers; dividendes ...) en tenant compte d'un abattement correspondant au salaire minimum social. Cet impôt sera donc perçu sur la tranche dépassant ce revenu. Dans un premier temps cet impôt ne sera perçu qu'en 2011.
- l'impôt de solidarité passe de 2,5 % à 4 % voire à 6 % pour un contribuable disposant d'un revenu > à 150.000 € respectivement un revenu > à 300.000 € en cas d'imposition collective. Cet impôt sera retenu lors de la déclaration fiscale et ne sera donc pas appliqué directement à la rémunération mensuelle.
- le taux d'imposition maximal augmente de 38 % à 39 % et sera appliqué à partir d'un revenu de 41.800 € pour un contribuable (classe d'impôt 1) respectivement 83.600 € pour un couple (classe d'impôt 2).
- la „Mamerent“ ne sera plus versée qu'à partir de l'âge de 65 ans
Du côté des bonnes nouvelles nous relevons :
une augmentation des rentes et des pensions de l'ordre de 0,95 % à partir du 01.01.2011. Ces revenus seront majorés du même ordre l'année prochaine. Le RMG (revenu minimal garanti) ainsi que le salaire social minimum augmentent de 1,9 %
En ce qui concerne la CNS (Caisse Nationale de Santé) il faut retenir :
- une hausse des cotisations de l'ordre de 0,2 % équitablement partagés entre employeur et salarié
- la participation statutaire passe de 10 % à 12 % lors des visites médicales
- en ce qui concerne les frais dentaires la participation de la CNS passe de 50 € à 60 €. A partir de ce montant la CNS ne couvre plus qu 88 % des frais contre 95 % en 2010.
- le remboursement d'une monture de lunettes est limité à 30 € au lieu de 40 € en 2010
- la participation de l'assuré lors d'une cure est doublée et passe de 133 € à 266 €
La rédaction